Résumé : 'Un si joli village.
Une loi implacable.
La violence de l'écriture est à la hauteur du désespoir et de la solitude de François: on aimerait que Christiane Noireau nous raconte un cauchemar.
Mais on a affaire à une histoire réelle: François est seul dans son étable. Et toute sa vie s'en va... avec son troupeau atteint de la maladie de la vache folle. Ou de la société folle?
Principe de précaution contre amour du métier.
Avec les vaches vont disparaitre son passé et son premier amour. François va devoir se réinventer une nouvelle existence, se relever, reprendre goût à la vie, trouver une autre femme... et le roman repart.
Aujourd'hui les brebis sont mangées par le loup, déchirées par l'ours qui les bascule dans le ravin, les vaches sont empoisonnées par la chimie... L'éleveur est seul, ignoré.
On oublie qu'élever signifie aussi aimer... Le plus beau métier du monde n'est-il pas de nourrir les hommes?'