Notes : Yasmina Khadra décrit sans raccourcis la chute vers le désespoir, de plus en plus rapide et irréversible, la fragilisation de l'être privé de sa fierté, la tentation terroriste, son univers, ses pièges et ses attraits. Car Les sirènes de Bagdad, c'est la tentation de se perdre, d'anesthésier la douleur dans l'anéantissement de l'autre et de soi.
Profondément humaniste, Yasmina Khadra montre aussi et peut-être surtout de façon particulièrement poignante, en des termes simples, aux accents authentiques, le sursaut vital de l'homme, qui au plus profond de la noirceur, trouve quand même la force de se propulser vers la lumière. Dans plus de 70 % des cas, le geste terroriste n'est pas posé, ultimement , explique l'auteur.
S'il jugeait indispensable de livrer cette trilogie, Yasmina Khadra se dit profondément vidé par l'entreprise, épuisé. Il est temps pour moi de me tourner vers d'autres projets littéraires, mes lecteurs l'attendent , dit-il, mais pas tout de suite .