Le bazar du zèbre à pois
Compl. Titre  roman
Auteurs   GIORDANO, Raphaelle (Auteur)
Edition  de noyelles : france , 2021
Collation   329 p.
Format   22 cm
ISBN   978-2-298-16806-8
Langue d'édition   français
Nombre de réservation(s) actuelle(s) : 0
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Givenchy 1623730019075 R GIO BAdulte / Disponible
Contient :
Arthur vit à Mont-Venus, une ville moyenne, avec Giulia sa mère. Quand il a eu quatorze ans, son père a filé avec une autre, emportant tout, raison et sentiments. L’adolescent s’est alors lancé avec un copain dans le street art tandis que sa mère fait bouillir la marmite en élaborant des produits d’hygiène corporelle. Mais un jour une curieuse boutique va attirer l’attention de l’adolescent, Le bazar du zèbre à pois. Basile, son concepteur, a choisi de revenir à Mont-Venus où il a grandi pour y proposer ses objets sans véritable utilité, si ce n’est de provoquer un sourire ou de faire réfléchir. Des inventions à mi-chemin entre l’artistique et le philosophique, comme il l’explique à Audrey, la journaliste de La dépêche du Mont, intriguée par sa boutique. Mais Basile n’aura finalement pas droit à la double-page prévue car Louise Morteuil, la rédactrice en chef, est partie en guerre contre cette boutique trop originale pour être honnête. Elle a déjà assez à faire en essayant de mettre la main sur le graffeur qui s’attaque aux affiches électorales pour ne pas offrir à cet olibrius une publicité à bon compte. La stagiaire n’a qu’à trouver un autre sujet. Encore traumatisée par son enfance au milieu d’artistes sans le sou, la fondatrice de l’association Civilissime veut toutefois en avoir le cœur net et décide d’aller juger sur pièces. Ses craintes vont vite s’avérer fondées, car en entrant dans la boutique, elle tombe nez à nez avec Arthur, qu’elle a surpris en train de dégrader un édifice public avec ses bombes de peinture. Pour Louise Morteuil, ce jeune garçon est la résultante typique d’une éducation démissionnaire, et ce Basile l’incarnation même de l’adulte permissif qui, croyant aider la jeunesse, la pousse dans ses travers. En encourageant ces activités décadentes, comme le graffiti, trompeusement ludiques et irrésistibles comme un paquet de bonbons, il renforce une vision faussée de la vie et de ses réalités, à savoir les efforts et le travail indispensables pour mériter et s’en sortir.